La situation financière des entreprises apparaît plus favorable qu’anticipé, à la fois en raison de leur vitesse d’adaptation à la crise sanitaire et des dispositifs publics de soutien.

Dans ce contexte, les dépôts de bilan sont au plus bas, et, seulement 4 % des PME ayant contracté un prêt garanti par l’État craignent de ne pouvoir le rembourser, selon l’enquête menée par BPI France en juin 2021.

Dans le secteur industriel, les difficultés d’approvisionnement se sont intensifiées et concernent une large palette de produits au-delà des semi-conducteurs. Le climat des affaires s’érode peu, à la faveur d’une demande dynamique tant en France qu’à l’étranger.

Au total, le volume du PIB français s’est raffermi de 1,1 % au deuxième trimestre 2021, après une stabilisation en début d’année ; il augmenterait à un rythme proche de 2,5 % au troisième malgré la dégradation de la situation sanitaire courant juillet, puis, retrouverait peu ou prou son niveau pré-pandémie au quatrième.

Les effectifs salariés, eux, l’ont déjà retrouvé grâce à la vigueur des créations nettes de postes intervenues au printemps. 600 000 personnes étaient placées en activité partielle au mois de juillet, dont un quart dans l’hébergement-restauration ; ainsi, contrairement aux prédictions, le taux de chômage a très peu varié (à 8 % de la population active), et, les difficultés de recrutement, déjà prégnantes avant la crise, s’accentuent.

Pour en savoir plus : Septembre 2021 – Présentation UIMM – Conjoncture France