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Emploi et activité partielle : Les dernières tendances dans la métallurgie
Le vif rebond des embauches après le premier confinement n’a pas pu empêcher des pertes nettes d’emplois dans la métallurgie en 2020. Dans le même temps, le recours à l’activité partielle s’est progressivement atténué, alors que près de la moitié des salariés avaient bénéficié de ce dispositif lors des 3 premiers mois de la crise sanitaire.
En résumé :
→ 58 000 pertes nettes de postes ont été enregistrées en 2020 dans la métallurgie, dont un peu plus de 30 % relèvent de l’intérim.
→ Les secteurs des produits métalliques et des matériels de transport expliquent les deux tiers du mouvement d’ensemble.
→ Les ouvertures de droit à l’indemnisation chômage suite à un licenciement économique ont représenté 21 % du nombre total d’ouvertures de droit au second semestre 2020, soit 8 points de plus que la moyenne de 2019.
→ En avril 2020, près des trois-quarts des établissements de la métallurgie avaient procédé à une demande d’indemnisation d’activité partielle et plus de la moitié des effectifs avaient été couverts. En janvier 2021, les deux ratios sont respectivement retombés à 13 et 7,5 %.
→ Selon une note publiée par l’Unédic, en janvier dernier, la métallurgie concentrait environ la moitié des salariés de l’ensemble des secteurs marchands concernés par des demandes d’autorisation de type APLD. Ce même mois, parmi les salariés de la métallurgie ayant fait l’objet d’une demande d’indemnisation d’activité partielle, plus de la moitié relevait du dispositif de l’APLD.
En savoir plus : note_emploi_et_activite_partielle