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Consommation, revenu et épargne en France

Préservation des revenus des Français et hausse conséquente de leur épargne, selon une étude de l’UIMM.

La consommation des Français qui représente plus de la moitié du PIB a décliné de 7 en volume l’an passé selon les données de comptabilité nationale elle est ainsi retombée sur son niveau de 2014.

Les confinements, en particulier celui du printemps 2020 ont considérablement modifié la structure des dépenses. Par exemple, la fréquentation hôtelière dans l’Hexagone a chuté de 64 l’an dernier (source Insee), alors que le secteur du e-commerce a enregistré dans le même temps un boom de 32 des ventes de produits sur internet (source Fédération des entreprises de vente à distance).

Parallèlement, les revenus des ménages après prélèvements ont globalement résisté.  Si certains ont vu les leurs diminuer pour diverses raisons (pertes d’emplois, activité partielle, moins d’heures supplémentaires), d’autres comme les salariés en télétravail et les retraités ont complètement préservé leurs ressources.

Lors des cinq exercices ayant précédés la crise sanitaire, le pouvoir d’achat progressait à un rythme de 1 5 l’an, conséquence d’une hausse régulière des revenus et d’une inflation modérée.

Les Français ont accumulé un surplus inédit d’épargne en 2020. La hausse de leur patrimoine financier a été observée chez toutes les catégories, bien que plus marquée chez les patrimoines les plus élevés, confirmait l’Insee dans sa note de conjoncture du 11 mars 2021.

Ce surplus se renforcerait de nouveau cette année, prévoit la Banque de France. L’enjeu d’une rencontre entre la capacité d’épargne des ménages et le besoin en fonds propres des entreprises apparaît crucial pour accompagner le retour de la croissance économique.

C’est la raison pour laquelle nous avons créer avec d’autres organisations professionnelles et la région Bretagne, le fonds d’investissement BIB Participations. Il a vocation dans les prochains mois d’accompagner en fonds propres (obligations convertibles ou prise de participation au capital, en minoritaire) les TPE et PME industrielles bretonnes de moins de 50 salariés (CA de 2 à 20 M €) avec un montant de 100 à 500 K €.

Pour en savoir plus : Consommation, revenus et épargne_UIMM_Avril 2021