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Conjoncture et inflation
Plus de 90 % des pays du monde auront connu une récession en 2020 selon le FMI. La Chine parviendrait à une hausse de son PIB, grâce à un rebond dès le courant du printemps.
En moyenne, sur 31 pays européens étudiés par l’OCDE, 16 ont opté pour le confinement. Celui-ci a duré 47,5 jours en moyenne ; la France et l’Italie ont confiné 55 jours, l’Espagne 50 et le Royaume-Uni 46 jours.
Une histoire en quelques points essentiels :
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- Pendant le confinement du printemps, une perte d’activité proche de 50 % dans le secteur privé en France.
- En novembre 2020, l’activité serait inférieure d’environ 13 % à son niveau de la fin 2019.
- Vers une contraction du PIB proche de 10 % en moyenne annuelle dans l’hexagone.
- Des mesures de soutien équivalentes à près de 4 % de la richesse nationale, qui ont permis de préserver, en moyenne, les revenus des ménages.
- Des écarts avec les autres économies parfois significatifs.
- Soudaine montée de l’épargne compte tenu d’une consommation empêchée. Un net reflux s’est opéré à l’été.
- Un repli du chômage en trompe-l’œil au premier semestre.
- Une très large partie du choc subi par les entreprises a également été comblée.
- En même temps, celles-ci ont massivement recouru à l’emprunt.
- Une baisse des dépenses d’investissement plutôt contenue en regard du retournement conjoncturel.
- Frémissement à la hausse des dépôts de bilan
- Le rebond de la masse salariale s’accompagne de celui des marges d’exploitation. Ces dernières restent néanmoins en retrait de 15 % par rapport à la fin 2019.
- Le solde entre créations et destructions de postes a de nouveau été négatif entre juin et septembre.
- La correction la plus marquée concerne les matériels de transport et les secteurs amont de la métallurgie.
- Une diminution des effectifs équivalente à la moyenne de celle des services.
- 247 000 personnes étaient placées en activité partielle en octobre dans l’industrie. Cela équivaut à 73 000 équivalents temps-plein.
- 8 % des effectifs industriels désormais en chômage partiel, contre plus de 40 % au plus fort de la crise.
- Plusieurs facteurs ont pu contribuer au prolongement de la faiblesse de l’inflation :
- La pandémie favorise les comportements de déstockage des entreprises, via des
rabais par exemple. - Comme a l’issue de toutes les récessions passées, la croissance potentielle
s’affaiblit. - Les facteurs pour une hausse durable des cours pétroliers ne semblent pas
réunis. - Quasi-stabilité de l’indice général des prix à l’automne en france.
- Vers une hausse de 0,5 % en moyenne annuelle.
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Pour en savoir plus : conjoncture et inflation_uimm_décembre 2020
CONTACTS
Mathieu PERAUD
Délégué Général02 99 87 42 87