Accueil > AsteelFlash poursuit sa production

AsteelFlash poursuit sa production

La majorité des 300 employés du site de l’entreprise AsteelFlash continuent l’assemblage de composants électroniques et la fabrication de circuits imprimés pour le secteur médical.

“Nous sommes une entreprise française, avec 6 000 personnes, réparties dans dix-huit sites et quatre continents. L’entreprise se situe au deuxième rang européen pour la fabrication de circuits imprimés et l’assemblage de composants” indique Gérald Stoger, dirigeant du site de Langon (Ille-et-Vilaine)

Depuis trois ans, Gérald Stoger dirige le site de Langon, qui emploie 300 personnes. « C’est le plus important en France. Il est axé sur des produits à haute valeur ajoutée… »

80 % du personnel présent sur le site

Une fois le confinement annoncé, l’entreprise a fait le choix de poursuivre l’activité, « après avoir mis en place les mesures sanitaires décrétées par le gouvernement et même un peu plus ». Un choix motivé par plusieurs raisons : « D’abord, une part importante de notre activité est destinée au médical. Ensuite, nous sommes normalement approvisionnés en composants, bien que 95 % viennent de Chine. Enfin, nous avons expliqué et discuté avec les représentants du personnel, conscients de l’avenir économique de la société. La restauration, le nettoyage, la sécurité sont opérationnels. » (…)

Concrètement, à Langon, 80 % du personnel, dont la moitié travaille en équipe, est présent sur le site.

«Quelques personnes ont opté pour le télétravail, quand c’était possible. D’autres ont choisi de s’arrêter pour diverses raisons, notamment la garde d’enfants ou la protection de personnes sensibles», précise le directeur.

Un management différent

Malgré toutes les précautions,la crainte de l’épidémie plane forcément. « Nous maintenons l’emploi, mais pour limiter les contacts externes, nous n’embauchons plus d’intérimaires. Le personnel dispose de masques, indique Gérald Stoger.

Le patron est « beaucoup plus présent auprès des employés, pour rassurer. Afin de relâcher la pression, je focalise plus sur l’humain, quitte à perdre en productivité. Je comprends qu’à l’heure actuelle, certains soient inquiets ».

Pour l’avenir, il reste optimiste : « Si l’approvisionnement suit et si les partenaires jouent le jeu, je suis confiant sur la poursuite de l’activité. Le fait de travailler, en partie, pour le médical me conforte dans le sentiment que nous sommes aussi un acteur dans la lutte contre l’épidémie. »

 

Lire l’article sur ouest-France.fr

 

Contact :