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Prise de position

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L’attractivité de l’industrie : c’est pour aujourd’hui et pour demain !

Inquiétudes, instabilités, fermetures… mais aussi recrutements, carnets de commandes remplis et perspectives d’avenir dans des secteurs clés. De timides éclaircies qui percent, un ciel qui s’assombrit. Si nous sommes habitués à ces phénomènes cycliques, il faut bien le reconnaître, rarement dans notre histoire la situation de l’industrie n’a été aussi contrastée. Cette instabilité chronique limite notre confiance en l’avenir. Elle brouille également les messages que nous portons avec force concernant les opportunités et perspectives de carrières que l’industrie offre, notamment par la voie de l’alternance.

Alors que s’ouvre la 14ème édition de la Semaine de l’industrie, événement phare pour l’attractivité de nos métiers, ce contexte nous impose de garder le cap. Nous devons nous adresser largement et sans détours à nos concitoyens : non seulement nous croyons en celles et ceux qui font l’industrie, mais aussi en celles et ceux qui feront celle de demain, et qui ne le savent peut-être pas encore !

Le grand écart de la perception

L’opinion publique est face à un mur d’incompréhension. Aux reportages illustrant la fermeture de sites se succèdent ceux évoquant la recherche active de compétences clés pour nos entreprises et notre avenir. Après les discours sur la réindustrialisation et alors que se tient à l’aune de la Semaine de l’industrie, qu’en est-il de l’opinion des Français ?

Un nouvel élan (populaire) pour l’industrie ?

Car les faits sont là : l’image de l’industrie s’améliore. Dopée par la prise de conscience post-covid de l’importance de la souveraineté, sa perception a bondi de +13 points depuis 2019 (Baromètre IPSOS pour OPCO 2i). Elle n’est plus vue comme un vestige du passé mais une nécessité. Près de 8 Français sur 10 la considéraient d’ailleurs comme un secteur d’avenir (IFOP pour l’Observatoire Arts & Métiers 2024), un sentiment partagé par les jeunes (18-25 ans) qui l’associent à l’innovation (68 %) et à sa contribution économique (60 %) (Usine Nouvelle, 2025). Cet élan est porté par le succès incontestable de l’alternance, citée comme le premier facteur d’attractivité par 71 % de la population active (IPSOS).

Une réindustrialisation qui marque le pas… aussi dans l’opinion

Mais cet optimisme semble n’être qu’un vernis qui craque dès lors que les Français se projettent dans l’avenir. Si l’industrie est un « secteur d’avenir », les Français ne croient plus à la « réindustrialisation ». Le décrochage est brutal. Seuls 32 % des Français estiment que la réindustrialisation est « en bonne voie », un chiffre qui s’effondre à 16 % chez les ingénieurs (IFOP pour l’Observatoire Arts & Métiers 2025). La raison ? Un scepticisme généralisé face à l’instabilité politique et un sentiment de soutien public insuffisant pour 63% des Français (+10 points).

Faire le récit d’un imaginaire… réel

Comment combler ce fossé entre une image qui s’améliore et une confiance qui s’effondre ? S’il est souvent question de réenchanter ou de tisser « un nouvel imaginaire » autour de l’industrie, nous pouvons démontrer, chiffres et exemples à l’appui qu’il est déjà aussi réel que mal perçu.

Le niveau de rémunération est un des paradoxes les plus flagrants. L’industrie souffre d’une image de faible rémunération ; c’est même l’une des principales faiblesses perçues par le grand public (IPSOS). Pourtant, c’est la première motivation citée par les jeunes (18-25 ans) pour rejoindre le secteur, avec 42 % des suffrages, loin devant la sécurité de l’emploi (34 %) (Usine Nouvelle 2025). Il faut combattre la perception par le fait : l’industrie paie bien, et souvent mieux que les services.

Des entreprises estimées peu attentives aux enjeux sociétaux et environnementaux ? La réalité est celle d’un secteur qui s’ouvre, jugé « ouvert à la diversité » par 83,5 % des ingénieurs (IFOP pour l’observatoire Arts & Métiers 2025) et qui répond à une quête de sens (96 % des ingénieurs jugent leur travail « utile »). Il est nécessaire de diffuser largement auprès de tous ces ressentis émis par celles et ceux qui y exercent.

Autre défi : la mixité. Celui-ci reste entier ou presque. D’autre part, les démarches concrètes, comme l’IPQVCT (Instance Paritaire de la Qualité de Vie et des Conditions de Travail) ou le nombre croissant d’entreprises engagées dans les démarches RSE notamment celles de l’UIMM, sont des réponses directes, mais peu perceptibles aux yeux du grand public sensible à ces questionnements.

Des preuves qui s’illustrent par la mobilisation des entreprises

Ce récit de la réalité ne s’incarne pas seulement dans des campagnes de communication, bien que celles-ci soient essentielles, à l’image des initiatives de celles que nous menons à l’UIMM ou soutenons comme tout récemment le programme « Made in France » sur M6 ainsi que la nouvelle campagne sous la bannière « Avec l’industrie, on a un avenir à fabriquer ».

Ces preuves s’illustrent au grand jour par la mobilisation constante des entreprises. C’est la contribution majeure de nos industriels qui, tout au long de l’année et plus encore durant la Semaine de l’industrie, ouvrent leurs portes. Ils les ouvrent aux jeunes, aux demandeurs d’emploi, aux familles.

Il est impératif d’entretenir ce récit de la preuve. Les efforts pour changer l’image sont nécessaires. C’est « par le faire » et l’immersion que l’on suscite la curiosité pour faire naitre les vocations de demain.

CONTACTS

Mathieu PERAUD

Délégué Général

02 99 87 42 87

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